Chaos Walking : La trilogie complète : tomes 1 à 3 (2023)

Les trilogies deviennent très courantes dans la littérature YA, avec l'implication que s'il y en a trois, alors les livres doivent être vraiment bons. Ce que je vois est un modèle d'un excellent premier livre, suivi de deux médiocres, ou d'une échelle mobile de qualité. Appelons cela l'effet "Matrix". Cette série m'a beaucoup rappelé les Hunger Games : un premier livre stellaire, des tonnes d'action, un gros cliffhanger... puis les deux livres suivants ne font pas grand-chose pour faire avancer l'intrigue, sont pleins de rembourrage et de répétitions, et sont en bref, un peu d'une déception.
Je pense que la série commence à tomber au moment où le chien qui parle meurt, vers la fin du premier livre. À la réflexion, le chien était probablement le meilleur personnage du livre et avait la meilleure relation dynamique avec le personnage principal Todd, auquel de nombreux lecteurs pourraient s'identifier. Ness nous frappe sans cesse sur la tête avec l'amour de Todd (14 ans, classé G de manière irréaliste) pour Viola, sa camarade combattante de la liberté. Malheureusement, l'illustration de Ness de la profondeur de leur lien se résume à ce qu'ils se crient constamment le nom de l'autre. « TODD ! »
"ALTO?"
« TODD ? »
"VIIIOOLLLLAA !!!"
etc.
Cela vous fait vous demander de quoi ils vont parler quand tout le drame sera terminé.
Il y a quelques bonnes tentatives ici, Ness montrant à son jeune public les complexités de la guerre, comment il n'y a pas de "bons et méchants", que tout le monde commet des crimes, que tout le monde cherche à se venger, et les deux pensent qu'ils ont raison. Il y a des espions et des tortures, des martyrs et des kamikazes, il y a même une allusion à l'Holocauste. Tout est assez épais, avec peu d'impact émotionnel. Je me suis retrouvé à sauter les interminables scènes de bombardement / raid car après un certain temps, l'une ressemblait beaucoup à une autre - ou était-ce la leçon que j'étais censée apprendre sur la guerre? Ooh, très délicat Ness.

Il y a aussi une tentative sans enthousiasme d'un triangle amoureux. Comme d'habitude avec les triangles amoureux YA, je vote toujours pour le mauvais gars, et j'espère qu'ils auront déjà des relations sexuelles pour ne pas avoir à lire sur la sensation électrique qu'ils ressentent lorsque leurs coudes se touchent.
Bref, ce n'est pas une série terrible. Mais il y a tellement d'appareils recyclés de YA allumés ici, et si peu de développement de personnage approprié, que je ne peux pas dire que je me souviendrai de cette série de livres comme apportant quelque chose de nouveau ou d'intéressant à la table.

J'ai lu ces livres pour la première fois il y a huit longues années, à l'âge de douze ans, et je les ai vraiment appréciés, mais ils ne me sont pas vraiment venus à l'esprit comme mes livres "préférés". Pendant très longtemps, j'ai simplement revendiqué The Hunger Games comme favori (pardonnez l'inévitable comparaison inappropriée avec une autre trilogie YA), mais cela a commencé à sembler obsolète, comme si je n'étais pas tout à fait honnête quand je le dis. Il y a environ un mois, j'ai été frappé par une envie soudaine de relire la trilogie Chaos Walking, et je me suis retrouvé à les aimer encore plus que la première fois que je les ai lus. Peut-être que huit années critiques de développement personnel m'ont donné plus à identifier, plus de sympathie pour les situations difficiles que j'ai trouvées reflétées dans ma propre vie et une plus grande appréciation pour les décisions horribles que les personnages sont obligés de prendre. Mais je reviendrai aux sujets thématiques plus tard, car je dois d'abord développer ma motivation initiale pour relire ces livres : le protagoniste, Todd Hewitt.

Aucun autre personnage fictif auquel je peux penser ne m'a touché comme Todd l'a fait, d'une manière dont je n'ai pas toujours été consciente. La moitié de la raison pour laquelle j'ai écrit cette critique était à quel point j'étais énervé en lisant des critiques négatives qui affirmaient que Todd était en quelque sorte antipathique, car d'après mon expérience, cela ne pouvait pas être plus éloigné de la vérité. Longtemps après avoir oublié certains des détails les plus fins de l'intrigue, je me souvenais encore de Todd. Comme Todd, je me retrouve si souvent gouverné par la culpabilité et le remords, ce qui a rendu ses luttes d'autant plus réelles pour moi, aussi étrangères qu'elles soient en surface. Todd n'est pas parfait. Au cours de la trilogie, il fait des choses terribles. Il est important de rappeler, cependant, qu'il est un adolescent, un garçon, élevé dans une ville insulaire et hypermasculine dans une culture qui se targue de la violence et de la haine. Pour la plupart, Todd se bat contre cela, en tant que personne en phase avec ses émotions, quelqu'un qui se laisse ressentir, en tant que garçon "au cœur tendre" qui "ne peut pas tuer". Inévitablement, il échoue à l'occasion, mais jamais sans une énorme quantité de regrets et de souffrances personnelles. Todd est unique parmi ses pairs, mais il n'est pas non plus une île.

Cela m'amène à un thème clé de la trilogie qui m'a pas mal passé par la tête quand j'avais douze ans : l'effet destructeur de la masculinité, en particulier sur la jeunesse. Todd est l'incarnation la plus évidente de cette lutte, mais il y a un personnage secondaire,Davy Prentiss Jr., qui affronte ce combat à sa manière. Extérieurement, il est beaucoup plus à l'aise avec la culture de Prentisstown, reproduisant la même misogynie violente que les hommes avec lesquels il a grandi, se moquant de la "tendresse" de Todd. Mais il devient plus tard évident que ces traits ne font pas partie intégrante de son caractère ; il est profondément perturbé par de nombreux actes criminels qu'on lui ordonne de commettre, et plus il passe de temps avec Todd, plus cette partie de lui vient au premier plan, au point qu'il finit par intervenir au nom de l'un des individus il a victimisé.Il ne survit pas assez longtemps pour que sa rédemption soit complète, et nous nous demandons qui il aurait pu être, qui il aurait pu être si les hommes de sa communauté n'avaient pas travaillé si intensément pour cultiver les parties les plus amères et les plus haineuses de lui.

En général, Ness est à mon avis peut-être le meilleur auteur masculin à écrire des personnages féminins authentiques, compliqués et sympathiques que j'aie jamais lus. En tant que femme, je ne peux même pas compter le nombre de livres émotionnellement épuisants que j'ai lus, y compris une écrasante majorité des "classiques" que j'ai été forcée de lire au lycée, où les femmes incluses étaient au mieux des caricatures négatives et des accessoires sexuels sans émotion pour au pire un protagoniste masculin égocentrique. Ce sont des choses auxquelles je ne m'étais pas acclimaté avant ma première lecture de cette trilogie, mais huit ans et de nombreux "classiques" violemment misogynes plus tard, j'ai naturellement craint que mes souvenirs positifs de la trilogie ne soient gâchés par ce que je pourrais maintenant identifier comme une représentation déshumanisante de la femme. Heureusement, et à ma bonne surprise, l'écriture de Ness a défié mes pires attentes. Viola Eade, la principale protagoniste féminine, est un personnage fort indépendant de Todd, et je ne veux pas dire "fort" au sens où semblent penser trop d'auteurs masculins soi-disant progressistes, dans lesquels leurs personnages féminins sont définis simplement en imitant le les caractéristiques les plus odieuses de la masculinité, mais dans le sens où elle a ses propres préoccupations, ses propres motivations et ses propres sentiments indépendants de Todd, des sentiments qu'elle est autorisée à ressentir et à exprimer sans être méprisée comme étant "plus faible". Comme Todd, ses émotions ne se révèlent pas être une faiblesse, mais plutôt sa force. Comme elle le dit dansLa demande et la réponse, "Ce n'est pas que vous ne devriez jamais aimer quelque chose à tel point qu'il peut vous contrôler. C'est que vous devez aimer quelque chose à ce point pour ne jamais être contrôlé.

Presque inévitablement, la relation entre Todd et Viola se transforme finalement en une relation romantique, mais ces éléments distinctement «romantiques» de leur relation n'émergent même pas avant la seconde moitié du troisième livre, et même alors, seulement avec parcimonie. Je pense qu'il y a une norme frustrante dans YA allumé, un réflexe contre les terribles triangles amoureux qui ont occupé tant d'autres protagonistes féminines, qui a abouti à une idée erronée qu'un personnage féminin vraiment «fort» ne peut avoir aucun sentiment romantique. Viola est une réponse rafraîchissante à cette tendance bien intentionnée mais finalement nuisible. Ses sentiments pour Todd, comme les siens pour elle, sont assez forts - quelque chose qui a beaucoup de sens étant donné qu'ils n'ont pu, pendant très longtemps, compter que l'un sur l'autre pour survivre - mais ils ne sont pas tous son. À travers tout cela, elle a ses propres motivations, ses propres intérêts, et bien que l'une de ces motivations soit définitivement de protéger Todd, ce n'est pas sa seule motivation, et cela n'évite pas non plus commodément les conflits avec ses autres objectifs.

Le principal antagoniste de la trilogie, le maire Prentiss, est tout aussi mémorable que ses héros (peut-être trop, compte tenu de ma récente prise de conscience que le principal antagoniste de l'un de mes propres projets reflète Prentiss de manière troublante, mais je m'éloigne du sujet). Il est à la fois terrifiant et intrigant, frustrant et quelque peu imprévisible, et pour ne pas trop régurgiter l'intrigue, je resterai assez vague ici, mais dans le troisième livre, sa relation avec Todd se développe de telle manière que, tout comme Todd , d'une part je le détestais toujours, mais d'autre part il y avait une partie de moi qui, même maintenant, n'est pas certaine de ce qu'elle ressent. Cela m'a amené à penser, comme Todd l'épelle, à « redempshun », aux possibilités et aux limites d'un tel concept. Pour les méfiants, il convient de noter quePrentiss ne subit aucune sorte d'arc de rédemption complet, vous ne devriez donc pas avoir peur qu'il y ait une fin douloureusement irréaliste où les ennemis deviennent les meilleurs amis et ils vivent tous heureux pour toujours.Mais la relation entre Prentiss et Todd n'est jamais aussi simple, et après avoir terminé la trilogie, je me retrouve étrangement à désirer un antagoniste aussi convaincant que le maire Prentiss, car, comme le note un autre narrateur dans le troisième livre, une déclaration que Todd pourrait sans aucun doute identifiez-vous également, "même celui que vous détestez laisse une absence quand il s'en va".

Il y a des choix stylistiques que certaines personnes ont trouvés désagréables, à savoir la voix de Todd et son mot parfois mal orthographié (par exemple « preparayshuns » vs « préparations ») comme moyen supplémentaire de transmettre son analphabétisme. Pour la plupart, je pense que c'est une question de goût individuel, et je ne m'efforcerai pas trop de convaincre les gens que c'était un bon choix d'auteur. Personnellement, je l'ai trouvé attachant, cependant, et j'ai l'impression qu'il a été bien fait. Il est omniprésent dans le texte, tout comme l'analphabétisme de Todd (et sa conscience de soi à ce sujet) dans l'histoire elle-même, et je pense qu'il remplit efficacement son objectif. Je vais donner une petite critique concernant certaines incohérences dans ces fautes d'orthographe - des mots qui ont été correctement orthographiés dans la narration de Todd plus tôt, puis incorrectement orthographiés plus tard, par exemple (donc pas ceux qui ont été correctement orthographiés plus tard pour refléter son apprentissage progressif de la lecture) --mais ce n'est qu'un petit détail qui n'a pas d'effet majeur sur l'agrément et le caractère poignant des livres.

Patrick Ness utilise une distribution de personnages aux multiples facettes et sympathiques pour que son public soit profondément investi dans l'histoire et réceptif à ses messages importants sur les réalités de l'ambiguïté morale et les horreurs de la guerre, et il le fait d'une manière qui dure avec les lecteurs longtemps après. ils ont fermé le dernier livre. Si j'ai le moindre regret d'avoir lu cette trilogie, c'est seulement que je doute de retrouver jamais quelque chose comme eux.

C'est une planète vraiment intéressante dans laquelle tout le monde peut entendre et voir les pensées intérieures chaotiques des hommes, des animaux et des extraterrestres humanoïdes indigènes sensibles. Mais l'information constante a rendu la plupart des gens un peu fous... et un mégalomane BEAUCOUP fou. Je n'ai pas pu lâcher les livres, mais je suis plutôt contente de laisser la folie derrière moi en même temps.

Parce qu'à travers trois livres entiers, deux adolescents innocents et au bon cœur sont poursuivis, contrôlés, trahis et presque tués par les adultes qui les entourent encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore. Je veux dire, ces enfants ne peuvent VRAIMENT pas faire de pause. Ou même reprendre leur souffle, la moitié du temps, avant que quelque chose d'autre de totalement déchirant ne leur arrive.

Ces deux adolescents se lient très rapidement alors que toutes ces choses horribles leur arrivent et jurent de se protéger. Ils ont une dévotion intense, je mourrais pour toi presque dès le début, ce qui est un peu exagéré, mais aide à conduire l'intrigue de manière assez convaincante.

J'aime que l'auteur tisse beaucoup de dilemmes moraux et souffre de mauvais choix. Surtout pour un livre destiné aux adolescents, cela semble approprié pour montrer vraiment un couple d'adolescents en train de réfléchir au genre de personnes qu'ils veulent être dans le monde. La trilogie est en grande partie une parabole anti-guerre, avec beaucoup de violence graphique pour vous laisser un message clair sur l'horreur de la guerre. Et une bonne quantité de réflexion après sur l'horreur de la violence, juste au cas où vous n'auriez pas compris.

Mais oh mec, il y a à peine un moment de PAIX dans tout cela. Je dois aller lire quelque chose sur les papillons et les licornes maintenant. Ou du moins quelque chose où les gens mènent une vie quotidienne normale et ont le temps d'explorer ce que signifie réellement s'aimer, plutôt que d'être obligés de crier le nom de l'autre dans la panique plusieurs fois par jour.

Je critique cette trilogie comme un seul livre, parce que c'est comme ça que je l'ai dévorée. C'est un autre des livres pour jeunes adultes qui aborde un univers moralement ambigu d'une manière lucide, réaliste et utile, sans lésiner sur tous les autres éléments qui font la grandeur de la fantaisie des jeunes adultes (des extraterrestres, une histoire d'amour, des luttes pour puissance !, capacités mentales améliorées, long voyage, animaux qui parlent, etc.)

Vous pouvez lire le synopsis de l'histoire n'importe où ailleurs, donc je vais juste dire l'essentiel ici : Un monde où chacun peut entendre ce que chaque homme pense, mais pas ce que fait n'importe quelle femme. Une espèce indigène intelligente. Une colonie humaine en difficulté avec une autre vague de colons en route. Une fille de l'espace. Un garçon qui ne connaît pas l'histoire dans un monde d'adultes guidés par leur interprétation du passé.

Il y a beaucoup de livres qui opposent les jeunes adultes aux adultes qui ne répondent pas aux attentes ou qui s'avèrent profondément imparfaits. Ce qui distingue vraiment cette histoire, c'est le temps que Patrick Ness consacre à démontrer quetout le mondeest défectueux, que défectueux ne signifie pas irrécupérable, et qu'être rachetable ne signifie pas toujours que vous êtes racheté. Il explore comment les gens trahissent leurs propres principes lorsqu'ils sont pris dans des luttes pour le pouvoir, mais aussi lorsqu'ils agissent pour protéger les personnes qu'ils aiment. Il montre à quel point il est facile de devenir juste modérément mauvais au service de la prévention d'un mal plus grand, et les conséquences que cela peut avoir.

Personne dans ce livre n'est un héros sans tache. Personne dans ce livre n'est totalement mauvais. Personne dans ce livre n'est altruiste et personne ne peut échapper au passé indemne.

L'histoire commence par des conflits intra-humains, mais dans la seconde moitié de la série s'élargit pour inclure un scénario étonnamment profond sur la guerre entre humains et extraterrestres qui, comme celle de Laini Taylor.

Et, parce que Patrick Ness mérite également des éloges pour cela, l'histoire comprend des femmes puissantes (mais imparfaites), des personnes de couleur, des personnes d'orientation sexuelle différente et des personnes aux capacités mentales différentes, le tout sans en faire grand cas ni crier un big "Regardez comme mon histoire est inclusive !" signe. Ce ne sont que des personnes, et le fait d'appartenir à un groupe historiquement marginalisé ne leur donne pas un traitement spécial ou ne leur donne pas une boussole morale inexplicablement supérieure.

Une mise en garde rapide pour ceux d'entre vous qui n'aiment pas que les livres deviennent créatifs avec la mise en page de leur texte : il y a une bonne quantité d'illustrations de texte (plusieurs polices sont utilisées dans le livre - généralement dans un bon but, à mon avis ). De plus, beaucoup de phrases dans l'histoire se terminent par des tirets, donc si regarder une page de la poésie d'Emily Dickenson vous remplit de rage meurtrière, vous voudrez peut-être trouver un bâton à mordre pendant que vous lisez ceci.

Mais vous devriez le lire, parce que c'est vrai.

Bonnes lectures

Ce que je lis (et/ou écoute) en ce moment :

Le couteau de ne jamais lâcher prise
La demande et la réponse

1. Sacré Moly ! Par où commencer ?
2. Le livre audio de cette série est si bien fait et la narration ajoute énormément au flux et reflux des histoires, mais aussi voir l'utilisation ou la police de Ness, etc. ajoute à l'histoire. Donc, si vous décidez de l'écouter, au moins pendant le tome 1, jetez un coup d'œil rapide au texte quand vous en avez l'occasion.
3. Cette série a été fortement recommandée et j'ai été prévenu à quel point elle suscite la réflexion, ainsi qu'une incroyable construction du monde ... Je suis vraiment à court de mots pour la décrire afin que vous puissiez la prendre et l'écouter . Dans le premier livre, nous commençons à apprendre l'histoire d'hommes et de femmes qui ont dû quitter la Terre parce qu'ils avaient ravagé la planète et que les ressources étaient rares. En arrivant sur ce "Nouveau Monde", une planète habitable sur laquelle les hommes peuvent entendre les pensées des autres, appeler le vacarme de toutes les pensées des personnes proches "bruit" et peuvent même entendre les pensées des animaux, des reptiles et des insectes.. .mais avant que j'en dise plus à ce sujet, vous devez savoir qu'ils n'étaient pas seuls sur New World. Dès le départ, nous rencontrons Todd Hewitt et son chien Manchee, qui à l'ouverture du livre pense au caca et aux écureuils. Todd est né sur le Nouveau Monde et la survie a été difficile, mais dans 29 jours, il deviendra un homme, ce qu'il attend avec impatience. Ness se superpose à des aspects de la religion, de la suprématie humaine et plus encore dans une course intense contre le temps et les méchants. je
4. Après les montagnes russes du tome 1 (pendant lesquelles j'ai haleté, j'ai pleuré, j'ai exhorté les personnages à faire/ne pas faire quelque chose, et je me suis même assis dans ma voiture après être arrivé à la maison pour pouvoir terminer cette section), et après le trip - montagnes russes déchirantes du livre 1, j'ai dit "WOW. Juste wow!" et "tellement stimulant". Mais à mi-chemin du livre 2, Ness continue de resserrer le ressort, puis BAM ! Chaque fois que vous pensez que les choses vont bien, une autre clé est jetée dans le mélange. Il est tellement doué pour la narration et maintenant que j'écoute le tome 2, je pense que je pourrais comprendre même un peu maintenant ce que les gens ont ressenti lorsque les nazis ont pris le contrôle d'une ville en Europe. Comment Hitler a manipulé les gens jusqu'à sa fin de partie, à travers divers mécanismes de contrôle, la peur et les perceptions. Je pense que je pourrais comprendre un peu comment les choses sont allées aussi loin, même si les gens pouvaient voir ce qui se passait et voulaient s'éloigner des événements catastrophiques. Je ne sais pas ce que la fin du tome 2 apportera ou ce que le tome 3 apportera mais je ne m'attends pas à ce que ma recommandation change. Procurez-vous ce livre/série de livres audio et lisez-le/écoutez-le.

Je dois dire que j'ai été assez impressionné par cette série et les dilemmes moraux qu'elle soulève CONSTAMMENT. Des thèmes vraiment intenses et intéressants à travers le livre et une évolution des personnages pour la plupart non facile. Cela soulève beaucoup de questions difficiles, et en tant que lecteur, vous pensez connaître les solutions évidentes, mais je pense que Ness fait du bon travail en soulignant que faire une chose, même si c'est nécessaire/mérité, ne vous laisse pas indemne. "L'histoire d'amour" n'est en fait pas si intense (ce que j'ai apprécié), et concerne plus les liens humains que tout ce qui est tweeny et odieux. Le seul problème que j'ai eu avec cela est que l'auteur a rendu les personnages principaux RIDICULEUSEMENT trop jeunes pour ce qu'ils traversent et réalisent. Todd a entre 14 et 15 ans (et vous pouvez supposer la même chose pour Viola). Ce n'est tout simplement pas plausible pour l'histoire, ils avaient vraiment besoin d'être dans la gamme des adultes; Todd regarde de près la torture (comme dans CIA-n'est-pas-autorisé-à-faire-ce type de torture) et fait lui-même des choses assez horribles. Les livres sont vraiment assez adultes et pas exactement votre fiction habituelle pour jeunes adultes, je ne sais pas pourquoi l'auteur a ressenti le besoin de rendre les personnages si jeunes, peut-être pour s'identifier aux adolescents ? Mais sérieusement, aucun adolescent ne pourrait s'identifier aux événements de ces livres. Quoi qu'il en soit, ce petit détail m'a harcelé tout au long de la série, mais sinon j'ai été très impressionné (et j'ai repris cette série à contrecœur). Autant vous procurer la trilogie d'un coup, vous n'allez pas pouvoir en lire qu'une seule.